6 clefs pour éditer vos photos de Nature !

Bienvenue sur mon blog dédié à la photographie artistique de nature et voyage ! Si vous êtes un(e) passionné(e) de photographie comme moi et que vous aimez capturer la beauté de la nature, je vous propose de discuter d’édition photo 😅 !

Dans cet article, je partage avec vous six points clés pour éditer vos photos de nature. J’espère que mes conseils vous aideront à sublimer vos clichés et à créer des images magnifiques. Passons sur l’ordi, et plongeons dans le monde de l’édition photo et voyons ensemble comment améliorer nos photos de nature.

Avant de rentrer dans le vif sur sujet, il va sans dire que les captures sur le terrain doivent être de bonnes qualités. On aura beau avoir les meilleurs logiciels du monde, une photo ratée restera ratée et une photo juste « limite » demandera tellement de temps de travail que le jeu n’en vaudra souvent pas la chandelle ! Conclusion, meilleure sera la photo capturée à la base, plus ce sera facile en post-production.

Et puis, en tant photographe de nature, ne préférons-nous pas plutôt être sur le terrain, à trouver la meilleure composition, le bon timing etc.. 🧐 quitte à y retourner plusieurs fois ?

1. Connaitre votre logiciel

Que vous soyez utilisateur de Lightroom, Capture One ou DxO PhotoLab connaitre son logiciel sur le bout des doigts me parait être indispensable. Comme je le mentionne souvent dans mes formations , la technique ne doit pas être un barrage, mais dépassée pour s’en libérer et pouvoir être le plus créatif possible. Certes cela prend du temps, mais n’est ce pas là tout le principe évolutif d’un artiste ? Prendre le temps de méditer devant ses photos, se remémorer l’instant et l’émotion de cette capture, pour ensuite traduire toute cette émotion en post-production.

Il faut donc bien connaitre le fonctionnement de son logiciel, comprendre le comportement des ajustements: noirs, ombres, blancs, hautes lumières, vibrance, saturation, des ajustements de couleur etc … Il existe des combinaisons de curseur infinies pour ajuster vos images et si vous ne comprenez pas les différences, cela peut détruire votre image et surtout complètement neutraliser votre créativité !

De plus, connaitre les raccourcis clavier vous aideront à accélérer votre flux de travail en post-production, et vous permettra de passer encore plus de temps sur le terrain, donc il faut les apprendre 🤪 (au moins le minimum, cela peut se faire petit à petit) !!

Pour finir sur ce point clef, je vous conseillerais d’utiliser que des petits ajustements à la fois, par petites touches successives, qui au final et accumulées apporteront beaucoup plus de punch à votre photo.

2. Recherchez les distractions

Cela peut sembler simpliste, mais on se fait tous avoir par notre mémoire, en étant focalisé sur notre sujet parce que nous n’avons pas un oeil frais ! La première personne qui va voir pour la première fois notre photo, la moindre distraction va lui « sauter aux yeux ».

C’est pour cela que je place ce point clef en second : la recherche d’éventuelles distractions ou perturbateurs sur l’image. Donc, place au nettoyage des tâches, des poussières, des oiseaux (parfois tellement loin qu’ils ne sont pas identifiables comme tels), mais il y a aussi les fils électriques, des bouées en bord de mer etc.. ou encore des objets hypersaturés qui vont faire tâche. Alors, à vos pinceaux correcteurs 😍 !

Voici une astuce simple, quand effacer une perturbation sur une image est trop compliqué, parfois simplement désaturer, griser localement cet objet peut être tout à fait suffisant. Après quand on maitrise de mieux, une petite exportation dans un éditeur de pixels comme Photoshop ou Affinity Photo un coup de correcteur avec IA fait des miracles 🤓 !

3. Corriger les perspectives

Si vous utilisez un objectif dit standard, les déformations optiques ne se verront peu ou pas. Cependant, les objectifs grands angles sont fréquemment utilisés en photographie des paysages et là, les corrections optiques deviennent indispensables.

Les grands angles doivent être être corrigés en post-production, car votre image sera déformée (arbres, bâtiments, montagnes..), mais présenter aussi du vignettage, des aberrations chromatiques, une perte de piqué sur les bords.

Si vous utiliser un logicien comme DxO PhotoLab , ces corrections se feront tout simplement et automatiquement (s’il est configuré comme tel), c’est le meilleur dans cette catégorie ! Sinon vous pouvez avoir recours à un logiciel spécifiquement dédié comme DxO PureRaw. Les autres logiciels feront ces corrections semi-automatiquement mais avec une qualité, certes moindre, mais généralement suffisante.

4. Bien recadrer vos photos de nature

Il y a parfois des scènes curieuses en photographie qui semblent ne pas rentrer dans le format paysage standard 3×2. Bon c’est certain qu’aucune règle n’impose qu’une image doive respecter un format particulier, donc n’hésitez pas tester plusieurs recadrages.

C’est une des raisons pour laquelle j’aime bien utiliser Capture One, car il est possible de faire des « styles de recadrage », et en survolant ces derniers, on passe d’un recadrage à un autre instantanément. Cela est très pratique pour trouver le cadrage idéal quand on hésite…

Aussi, prêter attention à l’équilibre, à la symétrie, aux lignes directrices pour guider l’œil de l’observateur dans l’image et ainsi générer de la profondeur. De plus, Il peut être parfois utile d’incorporer un espace négatif autour du sujet pour renforcer le sentiment d’ouverture et de calme. (On en revient ici, lors de la capture sur le terrain à se laisser de l’espace. Il ne faut donc pas trop serrer son capture lors de la prise de vue)

Une astuce ici, si vous ne faite pas de panorama avec plusieurs images sur le terrain , rien ne vous empêche de recadrer en « Pano » dans votre logiciel post-production 😎 !

5. Dodge and Burn ou éclaircir et Assombrir

La technique du Dodge and Burn reste un moyen fantastique pour sublimer les photos de nature (détaillé dans cette article). Cette technique fait partie des moyens les plus anciens et les plus traditionnels pour éclaircir et assombrir certaines zones d’une image et peut réellement permettre de créer du contraste et de la profondeur (une vrai impression de 3D) au sein d’une image.

De nos jours, tous les logiciels de développement ou de retouche utilisent des systèmes de calque ce qui permet de « Dodger » (éclaircir) sur un calque ou de « burner » (assombrir) sur un autre calque, puis d’ajuster l’opacité de chacune de ses calques pour harmoniser le rendu final.

Dans cette même idée, bien organiser ses calques peut être très utile et vous permettre d’être très efficace sur le long terme. C’est à dire que vous pouvez par exemple, développer les tonalités sur un calque, ajuster vos couleurs sur un autre calque, « Dodger » sur un 3e et « Burner » sur un 4e calque pour finir par un Color Grading sur un 5e calque.

Norvège - îles Lofoten - Kabelvåg
Norvège – îles Lofoten – Kabelvåg

Cette organisation vous permettra de faire des pré-réglages (ou presets ou styles dans C1) de manière efficace et applicable sur une grande quantité d’image (avec peu de finition sur chaque image) et surtout obtenir des séries d’image homogène et harmonieuse. (votre style photographie en somme)

6. S’initier aux éditeur de pixels

Bien évidemment, nous pourrions tout à fait nous contenter de ces fabuleux logiciels de développement photo comme Lightroom, Capture One ou DxO PhotoLab (pour ne citer que ceux-là) pour éditer nos images, mais on finit par être vite rétreint au pur développement. Malgré que ces logiciels font très bien leur job !

Mais Photoshop ou Affinity Photo vous permettrons d’utiliser des calques, des masques de luminance, de couleur et de vibrance , ce qui vous donnera un contrôle absolu sur vos retouches de post-production. Si vous souhaitez creuser le sujet je vous invite sur mes articles dédiés.

De plus, même si les logiciels de développement mentionnés plus haut sont capables de combiner plusieurs images bracketées, (prises à différentes expositions), en une seule image, il est toujours possible d’aller beaucoup plus loin avec les éditeurs de pixels. Cela demande du temps et de la pratique, mais une fois le processus maitrisez, vous serez en mesure de créer des scènes splendides !

Voilà donc pour les 6 points clefs pour éditer vos photos de Nature qui me paraissaient essentiels à partager avec vous. Très probablement que j’en ajouterai avec le temps et l’expérience ! Je vous donne RDV dans quelques temps alors 😜 !

Bonne photo de paysage et nature à vous,

David

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